Les ballons de la grenouille
9 décembre 2014
Je ne comprends pas comment laisser comme ça des gens sortir de ma vie. Elle réfléchit. J’y arrive pas, en fait. Elle me raconte : l’autre jour, trop bu, dans la rue. Les brumes de l’alcool, les vagues de chaleur sous les lampes des marchés de Noël, le Glühwein qui réchauffe encore la paume de la main, les reflets rouges et dorés qui s’entremêlent, bonheur et beauté du flou. Elle sort son portable, et lui écrit : « Tu me manques, tu me manques beaucoup. »